dimanche 6 mars 2011

Gazi

Cher lecteur,

Après une absence des plus longues, me revoilà sur le devant de la scène, avec en tête de te faire découvrir les derniers endroits d'athènes et les derniers moments passés dans la capitale.

Je ne crois pas encore avoir évoqué Gazi. C'est un quartier de la ville dont le succès est relativement récent. Il tient son nom de la grande usine à Gaz qui a été reconvertie en un centre culturel (mouais, j'aurai l'occasion de revenir dessus) et est désormais le lieu phare pour les sorties de fin de semaine : discothèques ou bars dansant se côtoient. La musique y est forte, et de plus ou moins mauvais goût, les consommations sont hors de prix (6euros la heineken, on déguste). Bref, c'est un endroit rêvé pour tout kéké souhaitant dilapider sa paye dans des trucs pas bon avec de la musique qui pue. Je ne parlerais sûrement pas du but ultime de tout endroit de ce type : ramener une personne du sexe opposé ou non à la maison, qu'elle/il soit pas mal étant un facteur dont l'influence décroît avec la quantité d'alcool ingéré. Je tiens à préciser que ceci n'est que mon avis et que j'accepte toute critique quant à la violence de mes propos (ouh la méchante). De même, je pense que de toute évidence tout lieu a pour but ultime la copulation (ce n'est pas un mal) mais certains le montrent plus que d'autres. Et l'on est bien content d'en profiter (aussi).
Gazi est aussi un lieu de culture, surtout moderne. C'est pour cette raison que j'ai voulu me rendre à Technopolis, cette ancienne usine reconvertie en centre culturel. Bilan de l'escapade citadine : échec total. Ce lieu est cité dans tous les guides, et pourtant, sans rire, il n'y a rien ! rien de rien ! Enfin si, il y a des vigiles pour "surveiller" l'entrée. Premier tour du complexe. Découverte d'un café/restaurant et d'une salle de jeu ouverte de 12h à 14h. Bien. Une exposition était annoncée, à la gloire de je ne sais plus quel artiste illustre. Je pose donc la question à ces messieurs : elle n'est pas installée ! Retour maison alors.



Cet échec, je le mets sur le dos des dates buttoirs que les grecs ne savent pas respecter. En même temps, je pense que ce genre de retard est possible n'importe où. Et cette mission m'a tout de même permis d'observer le quartier de jour. L'échec est donc relatif (morgane = contente). Voici donc quelques photos de ce que l'on peut trouver sur les murs du quartiers. Ce n'est bien sûr pas exhaustif, le nombre de recoins dans ce quartier semblant être infini.