Cher lecteur,
Etant étudiante ERASMUS, je ne pouvais omettre une présentation de l'université dans laquelle j'ai été envoyée.Il s'agit de (roulement de tambour) the Agricultural University of Athens. "Ouah ! Truc de ouf !" Oui je sais.
Pour parler plus sérieusement, l'université consiste en un gros campus regroupant industrie alimentaire, ingénérie agronomique (ça se dit ?) et économie rurale. Il est nécessaire d'indiquer que ce même campus possède sa propre ferme : moutons, vaches et mêmes pigeons sont élevés près des labos et amphis. A ce premier lot animal, on ajoute bien évidemment les chiens errants qui, encore une fois, te courent après si tu as le malheur d'avoir ton quatre-heure dans la poche. S'en résulte bien évidemment une odeur pestilentielle qui te prend à la gorge dès ton entrée.
Tu comprendras donc lecteur que pour cette raison je n'y vais que lorsqu'il est primordial de s'y présenter.
Et l'on en vient au second point que je souhaitais aborder : je n'ai pas cours ! C'est donc la solution au problème odorant cité plus haut.
En réalité, alors que les autres universités d'Athènes accueillent près de 150 étudiants étrangers chacune, AUA s'est limité à 4 malheureux volontaires. De ce fait, les profs n'ont aucunement l'intention de faire cours en anglais. Mes études se limitent donc à la rencontre de profs de temps à autres et à la lecture de 'material' plus ou moins conséquent selon les matières.
Bon, je suis tout de même extrême dans mes propos : nous avons cours. Deux fois par semaine : anglais et grec, que j'arrive à sécher (c'est le matin) et de manière discrète en plus ! (Nous sommes quatre à participer aux cours).
Bref, autant te dire cher lecteur que je suis overbookée.
Trève de propos inintéressant. Venons-en au fait, à ce qui pourrait te tenir en haleine !
Saches qu'en Grèce, les partis politiques sont les rois des Campus universitaires. "Pourquoi?". Je pense que ça résulte du fait que la police ne peut pénétrer dans les campus. Il y a plusieurs conséquences à cela. Tout d'abord, chaque campus ressemble plus à un panneau d'affichage destiné à t'annoncer les différentes grèves et revendications qu'à un lieu de culte de la connaissance.
Deuxièmement, l'université est régulièrement la cible de manifestations étudiantes. Elle est alors bloquée, fermée ou tout simplement bruyante.
Enfin, anecdote surprenante (et peu propice au tourisme), il existe dans le centre d'AThènes une rue mythique : THE JUNKY STREET. Lieu de prédilection pour se piquer en communauté sous un beau ciel presque étoilé (les lampadaires feront office d'astres célestes). Pourquoi les policiers n'y pénètrent pas ? Parce que cette rue appartient au campus d'une des universités d'Athènes ! Je tacherai de te fournir des photos à l'appui de ces derniers dires (à l'occasion).
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